Le travail des femmes en Nouvelle-France
Ages 11-14

CyberMystère 18
Matériel pédagogique 1 (notes préparatoires)

Femmes européennes en Nouvelle-France

L’histoire des femmes européennes en Nouvelle-France débute avec l’arrivée des filles du roi à Québec. Elles aident à peupler et à coloniser le territoire pour la France. En 1730, les européennes sont présentes en Nouvelle-France à la fois en ville et à la campagne et leur travail est essentiel au développement de la colonie. Les filles issues de familles riches vont à l’école ou reçoivent l’enseignement d’un tuteur privé. Elles peuvent se marier ou entrer au couvent. Les filles issues de familles pauvres peuvent être envoyées à l’école pour une courte période si leur présence n’est pas requise à la maison pour aider leur mère. En fait, très peu de filles vont à l’école à cette époque. Elles aussi se marieront par la suite ou entreront au couvent.

La vie est par contre très différente en Nouvelle-France selon que l’on habite la ville ou la campagne.

La principale occupation des Européennes en Nouvelle-France est d’élever les enfants et de s’occuper de la maison. Si la femme a un rang élevé, il est possible qu’elle ait des domestiques et des esclaves pour l’aider à tenir la maison. Les familles plus pauvres n’ont pas ce luxe et dépendent du travail des enfants aînés. Les filles aident donc leur mère à la maison et les garçons aident leur père.

Les femmes européennes vivant à la campagne aident aux travaux de la ferme. Elles travaillent au jardin, aident aux récoltes et à l’entretien des animaux, préparent les repas, confectionnent des vêtements pour toute la famille et s’occupent de la maison.

Les femmes vivant en ville s’occupent également de leur maison, mais d’autres possibilités s’offrent également à elles. Elles peuvent, seules ou avec l’aide de leur mari, avoir leur propre commerce. Elles peuvent être propriétaires d’auberges ou d’hôtels, mais la majorité d’entre elles sont domestiques ou bonnes pour des familles riches. D’autres sont couturières ou cuisinières.

On retrouve également des femmes d’origine européenne travaillant pour leur communauté en devenant religieuses. Celles-ci jouent un rôle important en Nouvelle-France. Elles prennent soin des malades et agissent à titre d’infirmières. Elles enseignent également aux jeunes enfants, surtout aux filles. Elles administrent leurs résidences et fabriquent des biens qui sont ensuite vendus dans la communauté. Les filles pauvres qui entrent au couvent ont la chance de recevoir une éducation dispensée par les autres religieuses.

Certaines femmes – surtout des femmes noires ou amérindiennes – peuvent être gardées comme esclaves. Elles sont achetées par des familles fortunées pour devenir bonnes, cuisinières ou domestiques dans les grandes maisons. Les esclaves amérindiens sont appelés « panis ».